Ma P ' TITE HISTOIRE
Sylvia Schibli Saputra
Fondatrice de "Sylvia S." et créatrice de cosmétiques naturels sous cette marque.
Créatrice de la gamme de soins pour animaux "FELIX & POUPETTE" parce qu'ils le valent bien, eux aussi !
Fondatrice de "Sylvia S." et créatrice de cosmétiques naturels sous cette marque.
Créatrice de la gamme de soins pour animaux "FELIX & POUPETTE" parce qu'ils le valent bien, eux aussi !
NÉE SENSIBLE AU VIVANT
Une dame du WWF était venue à l'école nous présenter des images de la pollution et des espèces en voie de disparition, ça m'avait horrifiée. On était en 1968, du haut de mes 8 ans j'avais déjà compris la gravité de la situation. J'interdisais à tout le monde de tuer le moindre animal au jardin ou à la maison. On devait s'écarter pour laisser passer les fourmis. La préservation de la nature et le respect de tout les êtres vivants étaient une évidence dès mon plus jeune âge.
Une dame du WWF était venue à l'école nous présenter des images de la pollution et des espèces en voie de disparition, ça m'avait horrifiée. On était en 1968, du haut de mes 8 ans j'avais déjà compris la gravité de la situation. J'interdisais à tout le monde de tuer le moindre animal au jardin ou à la maison. On devait s'écarter pour laisser passer les fourmis. La préservation de la nature et le respect de tout les êtres vivants étaient une évidence dès mon plus jeune âge.
PREMIÈRES PRISE DE CONSCIENCE DE L'INDUSTRIE
Mon premier job a été au laboratoire de contrôle d'une fabrique de pâtes alimentaires.
Un jour le boss nous a obligé à faire des essais de pâtes aromatisées beurre ou bœuf pour booster les ventes par de la nouveauté. Les arômes de synthèse, qu'il nous avait apporté étaient un vrai cauchemar. Nous avions la nausée, autant au labo qu'en séance de dégustation. C'était infect et heureusement l'idée du boss a capoté.
En observant l'extrême pâleur des jaunes d’œufs de batterie qui étaient utilisés à la fabrique, avec ma collègue, nous avions fait en douce une analyse comparative avec des œufs de ferme. Consternation: les œufs de la fabrique n'avaient que 50% de valeurs nutritives !
Curieuse de savoir comment se fabriquent les denrées alimentaires, j'ai dévoré la bibliothèque du labo. Je découvrais avec consternation que tout un arsenal de produits "modernes" plus ou moins de synthèse pouvaient être incorporés à des aliments, toutes catégories de denrées confondues. En bref, plus aucune production industrielle ne pouvait se faire sans additifs.
La prise de conscience a été radicale, je découvrais ce que sont les additifs, les modes de productions alimentaires basées uniquement sur le profit et souvent de la maltraitance animale pour cette industrie. Pour moi, c'était inacceptable et dangereux. On était en 1978, encore loin des dérives actuelles...
Là j'ai appris: Les bonnes manipulations en laboratoire. Les bases de la microbiologie alimentaire. Les bribes des rouages de la fabrication des aliments industriels.
Mon premier job a été au laboratoire de contrôle d'une fabrique de pâtes alimentaires.
Un jour le boss nous a obligé à faire des essais de pâtes aromatisées beurre ou bœuf pour booster les ventes par de la nouveauté. Les arômes de synthèse, qu'il nous avait apporté étaient un vrai cauchemar. Nous avions la nausée, autant au labo qu'en séance de dégustation. C'était infect et heureusement l'idée du boss a capoté.
En observant l'extrême pâleur des jaunes d’œufs de batterie qui étaient utilisés à la fabrique, avec ma collègue, nous avions fait en douce une analyse comparative avec des œufs de ferme. Consternation: les œufs de la fabrique n'avaient que 50% de valeurs nutritives !
Curieuse de savoir comment se fabriquent les denrées alimentaires, j'ai dévoré la bibliothèque du labo. Je découvrais avec consternation que tout un arsenal de produits "modernes" plus ou moins de synthèse pouvaient être incorporés à des aliments, toutes catégories de denrées confondues. En bref, plus aucune production industrielle ne pouvait se faire sans additifs.
La prise de conscience a été radicale, je découvrais ce que sont les additifs, les modes de productions alimentaires basées uniquement sur le profit et souvent de la maltraitance animale pour cette industrie. Pour moi, c'était inacceptable et dangereux. On était en 1978, encore loin des dérives actuelles...
Là j'ai appris: Les bonnes manipulations en laboratoire. Les bases de la microbiologie alimentaire. Les bribes des rouages de la fabrication des aliments industriels.
MANGER PLUS SAIN ET LIRE LES ÉTIQUETTES
Après les pâtes, j'ai eu la chance de rencontrer la doctoresse Kousmine qui enseignait aux malades et à ceux qui ne voulaient pas le devenir, comment se nourrir sainement avec des aliments non raffinés, non transformés, à l'opposé de ce que nous vendaient déjà les industriels. Elle disait que le monde moderne courre à sa perte en mangeant de tels aliments dénaturés et non nutritifs. Les maladies du XXe siècle avaient pour principale cause la malbouffe. J'ai commencé à devenir très sélective pour me nourrir et à m'intéresser fortement à la nutrition et surtout aux agissements de l'industrie agroalimentaire.
Grace à mon expérience au labo, je pouvais identifier les ingrédients suspects sur les étiquettes des denrées. Lire les étiquettes est devenu un réflexe qui ne me quittera jamais. Ensuite, je me suis dirigée vers une formation artistique, mais ça c'est une autre histoire...
Là j'ai appris: La nutrition et la composition des aliments. Les effets de l'industrie agro-alimentaires sur la santé.
Après les pâtes, j'ai eu la chance de rencontrer la doctoresse Kousmine qui enseignait aux malades et à ceux qui ne voulaient pas le devenir, comment se nourrir sainement avec des aliments non raffinés, non transformés, à l'opposé de ce que nous vendaient déjà les industriels. Elle disait que le monde moderne courre à sa perte en mangeant de tels aliments dénaturés et non nutritifs. Les maladies du XXe siècle avaient pour principale cause la malbouffe. J'ai commencé à devenir très sélective pour me nourrir et à m'intéresser fortement à la nutrition et surtout aux agissements de l'industrie agroalimentaire.
Grace à mon expérience au labo, je pouvais identifier les ingrédients suspects sur les étiquettes des denrées. Lire les étiquettes est devenu un réflexe qui ne me quittera jamais. Ensuite, je me suis dirigée vers une formation artistique, mais ça c'est une autre histoire...
Là j'ai appris: La nutrition et la composition des aliments. Les effets de l'industrie agro-alimentaires sur la santé.
AU FOND D'UN BLOC OPÉRATOIRE
Les aléas économiques de la jeune artiste que j'étais m'ont poussé à trouver un travail alimentaire pas trop inintéressant. Je me suis retrouvée aide en salle d'opération, très attirée par le milieu médical et scientifique. J'y ai découvert un monde où les gestes et les manipulations sont conditionnés par l'asepsie. Une sacrée expérience de vie, autant par les malades, le travail en équipe soudée, les horaires décousus, que par les chirurgiens qui sont une race de médecins vraiment à part. Je ne peux que les remercier, ils répondaient à toutes mes questions médicales pour comprendre comment fonctionne le corps humain.
Mon côté artiste sans doute, m'a attiré du côté de la chirurgie esthétique. Un chirurgien que j'ai beaucoup apprécié et qui m'invitait à l'aider à son cabinet, disait toujours à ses patients: "ne mettez jamais de gras sur votre peau sinon elle deviendra paresseuse, sèche et pleine de rides!" A savoir que la peau sait fabriquer son film hydrolipidique protecteur, sans aide, sauf dans des cas particuliers et qu'elle devient dépendante des crèmes. Ce monsieur interdisait à ses patientes de mettre des crèmes. Ils disaient aussi que si le budget cosmétique était mis pour prendre des vacances, les gens auraient meilleure mine.
Dans le même hôpital, j'ai assuré le service photo et d'édition ponctué d'un peu de marketing. Je reprenais mes activités artistiques couplées avec mon expérience de soignante. Dis-huit ans en tout, un sacré bail dans le médical.
Là j'ai appris: L’asepsie et la microbiologie. La vie secrète du corps humain de l'intérieur. Un peu de médecine. La peau et ses bobos.
Les aléas économiques de la jeune artiste que j'étais m'ont poussé à trouver un travail alimentaire pas trop inintéressant. Je me suis retrouvée aide en salle d'opération, très attirée par le milieu médical et scientifique. J'y ai découvert un monde où les gestes et les manipulations sont conditionnés par l'asepsie. Une sacrée expérience de vie, autant par les malades, le travail en équipe soudée, les horaires décousus, que par les chirurgiens qui sont une race de médecins vraiment à part. Je ne peux que les remercier, ils répondaient à toutes mes questions médicales pour comprendre comment fonctionne le corps humain.
Mon côté artiste sans doute, m'a attiré du côté de la chirurgie esthétique. Un chirurgien que j'ai beaucoup apprécié et qui m'invitait à l'aider à son cabinet, disait toujours à ses patients: "ne mettez jamais de gras sur votre peau sinon elle deviendra paresseuse, sèche et pleine de rides!" A savoir que la peau sait fabriquer son film hydrolipidique protecteur, sans aide, sauf dans des cas particuliers et qu'elle devient dépendante des crèmes. Ce monsieur interdisait à ses patientes de mettre des crèmes. Ils disaient aussi que si le budget cosmétique était mis pour prendre des vacances, les gens auraient meilleure mine.
Dans le même hôpital, j'ai assuré le service photo et d'édition ponctué d'un peu de marketing. Je reprenais mes activités artistiques couplées avec mon expérience de soignante. Dis-huit ans en tout, un sacré bail dans le médical.
Là j'ai appris: L’asepsie et la microbiologie. La vie secrète du corps humain de l'intérieur. Un peu de médecine. La peau et ses bobos.
L’INDUSTRIE DES COSMÉTIQUES IDEM, VOIRE PIRE
Après l'industrie alimentaire qui nous rend malade, je me suis posée les mêmes question sur celle des cosmétiques. Et ce n'est pas bien reluisant non plus. De plus les législations sont venues plus tardivement sans s'inquiéter d'avantage puisqu'en principe on n'ingère pas les produits. L'obligation d'afficher la totalité des ingrédient est récente, la fameuse liste INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredient) Malheureusement elle est incompréhensible pour les non initiés que sont la majorité des consommateurs car formulée dans un langage chimico-scientifique international ou par des codes et pour ne rien arranger, écrite en très très petit sur les emballages.
Certaines marques de produits annoncent en grand un ingrédient précieux, alors qu'il n'est qu'en infime quantité dans la formule, presque à l'état de trace, un argument marketing à la limite du mensonge. La liste INCI ne ment pas, les ingrédients sont énumérés par ordre décroissant pondéral (du plus lourd au plus léger). Il est facile pour qui sait la déchiffrer, de connaitre la teneur approximative des différents ingrédients dans le produits par leur positionnement dans la liste. De plus elle doit nommer obligatoirement toutes les substances et la liste peut être très longue.
Les emballage peuvent devenir délirants en quantité de déchet. Et plus c'est luxe et plus c'est sur-emballé ! Il y a aussi des emballages carrément trompeur par un relookage très en vogue pour se refaire une conduite écolo. C'est le "greenwashing". comme Mac Do qui a modifié son logo en vert "nature".
Il ne faut pas se leurrer, les industriels des cosmétiques sont exactement comme ceux de l'agroalimentaire,: pour ces entreprises, le but n'est pas de prendre soin de nous, mais de faire des profits ! UNIQUEMENT DES PROFITS, leur créativité pour cela est sans limite.
Là j'ai appris: qu'il devient urgent de changer de cap pour manger mieux, se soigner mieux, tout en respectant l'environnement, donc tourner le dos à la société de consommation. qui nous mène droit dans le mur.
Après l'industrie alimentaire qui nous rend malade, je me suis posée les mêmes question sur celle des cosmétiques. Et ce n'est pas bien reluisant non plus. De plus les législations sont venues plus tardivement sans s'inquiéter d'avantage puisqu'en principe on n'ingère pas les produits. L'obligation d'afficher la totalité des ingrédient est récente, la fameuse liste INCI (International Nomenclature of Cosmetic Ingredient) Malheureusement elle est incompréhensible pour les non initiés que sont la majorité des consommateurs car formulée dans un langage chimico-scientifique international ou par des codes et pour ne rien arranger, écrite en très très petit sur les emballages.
Certaines marques de produits annoncent en grand un ingrédient précieux, alors qu'il n'est qu'en infime quantité dans la formule, presque à l'état de trace, un argument marketing à la limite du mensonge. La liste INCI ne ment pas, les ingrédients sont énumérés par ordre décroissant pondéral (du plus lourd au plus léger). Il est facile pour qui sait la déchiffrer, de connaitre la teneur approximative des différents ingrédients dans le produits par leur positionnement dans la liste. De plus elle doit nommer obligatoirement toutes les substances et la liste peut être très longue.
Les emballage peuvent devenir délirants en quantité de déchet. Et plus c'est luxe et plus c'est sur-emballé ! Il y a aussi des emballages carrément trompeur par un relookage très en vogue pour se refaire une conduite écolo. C'est le "greenwashing". comme Mac Do qui a modifié son logo en vert "nature".
Il ne faut pas se leurrer, les industriels des cosmétiques sont exactement comme ceux de l'agroalimentaire,: pour ces entreprises, le but n'est pas de prendre soin de nous, mais de faire des profits ! UNIQUEMENT DES PROFITS, leur créativité pour cela est sans limite.
Là j'ai appris: qu'il devient urgent de changer de cap pour manger mieux, se soigner mieux, tout en respectant l'environnement, donc tourner le dos à la société de consommation. qui nous mène droit dans le mur.
JE DÉCIDE DE CRÉER DES COSMÉTIQUES NATURELS
C'est en pure autodidacte mais avec un certain bagage scientifique que je me suis mise à étudier les cosmétiques.. Et c'est tout naturellement que j'ai rouvert les cartons de matériel de mon labo personnel pour faire mes propres cosmétiques avec des ingrédients naturels.
Il y a plein de recettes sur internet, du meilleurs comme du pire, ponctuées d'influenceurs parfois à la limite du dangereux. J'ai expérimenté pas mal de trucs, me suis beaucoup documentée sur les actifs et les plantes, (j'adore la botanique et le monde du végétal) pour arriver à quelques produits efficaces que j'utilise depuis plusieurs années, ainsi que mes copines toujours plus nombreuses qui ne veulent plus rien d'autre.
Avec la mouvance actuelle vers du plus naturel et eco-responsable, les consommateurs sont toujours plus nombreux à tourner le dos à l'industrie. Une bonne raison pour créer mes propres cosmétiques naturels et développer ma marque. Mais ce n'est pas si simple, il y a une réglementation rigoureuse obligatoire, longue et couteuse, avant de pouvoir les commercialiser et j'en suis là.
En attendant, j'ai créé la gamme de soins FELIX & POUPETTE pour chiens et chats avec une spécialiste en soins canins.
Actuellement je suis une formation pour parfaire mes connaissances et valider mes acquis.
Là j'ai appris: que les ingrédients naturels suffisent et sont efficaces. Que la peau se soigne de l'extérieur mais aussi de l'intérieur.
Que nous avons un super pouvoir pour faire changer les choses : nos choix de consommation.
Soyons nombreux à changer de cap !
POUR TA PEAU, POUR TA PLANÈTE.
POUR NOUS, POUR NOTRE PLANÈTE
C'est en pure autodidacte mais avec un certain bagage scientifique que je me suis mise à étudier les cosmétiques.. Et c'est tout naturellement que j'ai rouvert les cartons de matériel de mon labo personnel pour faire mes propres cosmétiques avec des ingrédients naturels.
Il y a plein de recettes sur internet, du meilleurs comme du pire, ponctuées d'influenceurs parfois à la limite du dangereux. J'ai expérimenté pas mal de trucs, me suis beaucoup documentée sur les actifs et les plantes, (j'adore la botanique et le monde du végétal) pour arriver à quelques produits efficaces que j'utilise depuis plusieurs années, ainsi que mes copines toujours plus nombreuses qui ne veulent plus rien d'autre.
Avec la mouvance actuelle vers du plus naturel et eco-responsable, les consommateurs sont toujours plus nombreux à tourner le dos à l'industrie. Une bonne raison pour créer mes propres cosmétiques naturels et développer ma marque. Mais ce n'est pas si simple, il y a une réglementation rigoureuse obligatoire, longue et couteuse, avant de pouvoir les commercialiser et j'en suis là.
En attendant, j'ai créé la gamme de soins FELIX & POUPETTE pour chiens et chats avec une spécialiste en soins canins.
Actuellement je suis une formation pour parfaire mes connaissances et valider mes acquis.
Là j'ai appris: que les ingrédients naturels suffisent et sont efficaces. Que la peau se soigne de l'extérieur mais aussi de l'intérieur.
Que nous avons un super pouvoir pour faire changer les choses : nos choix de consommation.
Soyons nombreux à changer de cap !
POUR TA PEAU, POUR TA PLANÈTE.
POUR NOUS, POUR NOTRE PLANÈTE
Sylvia Schibli Saputra